Les évolutions de carrière statutaires possibles sont au nombre de trois. Différentes procédures articulent le passage entre les différents niveaux : échelon, grade, cadre d’emplois. Certaines sont liées au statut particulier et à l’appréciation de l’autorité.
A) Avancement d’échelon
L’avancement d’échelon en échelon dans le grade se fait en fonction de l’ancienneté et du mérite :
l’ancienneté est matérialisée par la durée attachée à chaque échelon par le statut particulier ;
la prise en compte du mérite résulte de l’existence au côté d’une durée maximum, d’une durée minimum plus courte. L’avancement à l’ancienneté maximum est accordé de droit. L’avancement à l’ancienneté minimum, dit avancement au choix, est accordé en fonction de la valeur professionnelle de l’agent.
B) Avancement de grade
L’accès au grade supérieur peut permettre au fonctionnaire d’exercer dans son cadre d’emplois, des fonctions supérieures. Des conditions d’ancienneté pour l’agent et de quotas dans la collectivité encadrent la procédure.
L’avancement a lieu après inscription sur un tableau d’avancement établi après avis de la commission administrative paritaire, soit :
au choix, sur la valeur professionnelle de l’agent,
après sélection par voie d’examen professionnel,
parfois par un concours professionnel.
Cette évolution s’effectue à l’appréciation de l’autorité territoriale.
C) Promotion interne
Le fonctionnaire peut, après l’acquisition d’une certaine ancienneté et parfois à partir d’un certain âge seulement, être promu dans un cadre d’emplois de niveau supérieur sans passer par le concours.
Il doit pour cela être inscrit sur une liste d’aptitude, soit :
après un examen professionnel,
ou au choix, après avis de la commission administrative paritaire.
Proposition et nomination s’effectuent au choix de l’autorité territoriale, dans la limite de quotas fixés par les statuts particuliers.