La circonstance qu’un fonctionnaire ayant demandé sa réintégration à la suite d’une disponibilité pour convenances personnelles a été placé en disponibilité d’office en l’absence de poste vacant suffit à établir non seulement qu’il était involontairement privé d’emploi, mais aussi qu’il était à la recherche d’un emploi au sens de l’article L. 351-1 du code du travail. Cet agent a donc droit au versement de l’allocation chômage pour perte d’emploi à compter de l’issue de sa période de mise en disponibilité pour convenances personnelles (Cour administrative d'appel de Bordeaux, 5 novembre 2007).