Extraits d'un article du Monde de ce jour à propos des dernières déclarations du Président concernant la Fonction publique, livrés à votre réflexion :
M. Sarkozy a demandé la mise en place d'un "droit à la mobilité reconnu pour chaque fonctionnaire de France". Dans cette perspective, le président a défendu une intensification de l'individualisation des carrières et de l'accès à la formation continue pour les fonctionnaires. Par ailleurs, les nouveaux entrants pourraient être autorisés à choisir "entre le statut de fonctionnaire ou un contrat de droit privé négocié de gré à gré". "Cela donnerait de la souplesse et du sang neuf", a plaidé le président.
(...)
"Dans la fonction publique aussi, on doit gagner plus quand on travaille plus", a lancé le président, plaidant pour la possibilité d'étendre la loi sur les heures supplémentaires aux fonctionnaires.
(...)
Enfin, le président de la République a suggéré "que l'on abandonne la composition strictement paritaire des instances de dialogue social" de la fonction publique, "comme on l'a fait dans la fonction publique hospitalière".
Autres points soulevés par le Président de la République:
«Je me suis engagé à ne pas remplacer un fonctionnaire qui part en retraite sur deux, et cet engagement je le tiendrai», a déclaré Nicolas Sarkozy à Nantes ce mercredi, dans un discours au cours duquel il a détaillé sa réforme de la fonction publique. Par ailleurs, le président de la République s'est déclaré «favorable à ce que l'on ouvre à tous les fonctionnaires la possibilité de quitter la Fonction publique contre un pécule». «Ainsi le fonctionnaire aurait droit, à l'intérieur du service public ou à l'extérieur, à une seconde carrière», a-t-il ajouté.
(...)
Il veut également «ouvrir le chantier de l'individualisation des rémunérations» des fonctionnaires, pour tenir compte «du mérite, de l'implication, de l'expérience, des résultats.» Ajoutant: «La mise à plat des modalités de rémunération est, je le sais bien, un grand chantier difficile tant le maquis des bonifications, des primes, des avantages statutaires est devenu inextricable et, je l'affirme, parfaitement inégalitaire.»