Pour favoriser l'emploi des personnes handicapées, les employeurs prennent les mesures concrétes leur permettant d'accéder à un emploi correspondant à leur qualification, de le conserver, de l'exercer et d'y progresser. Les employeurs interviennent aussi pour qu'une formation adaptée leur soit dispensée. Les charges consécutives à leur mise en oeuvre doivent rester proportionnées aux moyens de la collectivité, au regard, notamment des aides qui peuvent compenser, en tout ou partie, les dépenses supportées par l'employeur. Nul agent ne peut en effet recruté s'il ne remplit pas les conditions d'aptitude phsique exigées pour l'exercice de la fonction, compte tenu des possibilités de compensation de son handicap (articles 5 bis et 6 sexies de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983).
Le Conseil d'Etat dans un arrêt du 7 février 2007 n° 275917, outre le rappel de l'exigence de l'aptitude physique aux fonctions, donne des indications utiles sur ce que pourrait être un sas d'insertion pour les personnes handicapées, sous la forme d'une période probatoire d'insertion.
Les employeurs locaux n'ont aujourd'hui d'autre alternative que de recruter définitivement (comme fonctionnaire ou non titulaire) une peronne handicapée, ou de verser une compensation financière. Une période préalable d'insertion leur permettrait de vérifier concrétement l'aptitude de l'agent, et les conditions de son insertion professionnelle.